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les debuts de la gendarmerie

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exclamation les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Sam 13 Mai 2006 - 9:23

Je pensse que vous aller pas m en vouloir,je sais ils sont pas aimer,mais bon il y a les voitures ,la route,les panneaux, et il faut la loi pour tout cela

Ce corps de métier a été créé à l'origine au Moyen Âge, pour mater les révoltes des pieds bleus, teinturiers qui poussés par les corporations manifestaient, désespérés de l'enlisement de leur métier. On les appelait alors les gens d'armes.
Héritière de la maréchaussée, qui était alors sous la direction de maréchaux et connétables, elle s'était vu confier des missions de justice et de police militaire.

1373 : ordonnance de création de la maréchaussée de France

La gendarmerie a pris corps avec la maréchaussée, au sein de la maison militaire des premiers capétiens. Il est coutume de lui rattacher les Sergents d'armes, de création antérieure aux Sergents de la Maréchaussée. La Maréchaussée organisée se développa surtout à partir du 14ème siècle, avec la guerre de cent ans lorsque régnait dans le pays une insécurité permanente devant laquelle la justice ordinaire se révélait impuissante.
Il est curieux de constater, en examinant l'uniforme d'un gendarme, que ses couleurs dominantes sont celles du drapeau tricolore:
- bleu pour la vareuse, le manteau, le pantalon,
- blanc ou argent pour les boutons et les attributs distinctifs,
- rouge pour la doublure de certaines vareuses ou les tuniques des gardes républicains.
Or, on sait que le tricolore est issu d'une tradition lointaine, d'origine religieuse puisque liée aux plus grands saints nationaux (Saint Martin pour le bleu, Saint Denis pour le rouge et Sainte Jeanne d'Arc pour le blanc). C'est dire combien la gendarmerie a été associée à l'histoire de France, de l'ancien régime à nos jours, pour perpétuer ainsi, dans sa tenue, des symboles si profondément enracinés dans l'âme populaire.
Le bleu: c'est la couleur de la chape de Saint Martin qui fut l'un des Saints les plus vénérés de la gaule chrétienne;
Le rouge: c'était la couleur de l'oriflamme de l'Abbaye de Saint Denis qui évoquait le sacrifice suprême du premier évêque de Lutèce, martyrisé sous l'empereur Valérien.
Le blanc: de tout temps, le blanc a été considéré comme un symbole de commandement. Alexandre le grand l'aurait adopté après l'avoir pris aux perses qui le tenaient eux-même de Nabuchodonosor. Jeanne d'arc, à la suite des preux chevaliers, en fit son emblème.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sergent d'Armes du temps de Philippe Auguste......Leur rôle primitif et qui resta essentiel au cours des deux siècles et demi de leur existence consistait à assurer la protection rapprochée du roi.

Ci contre, un sergent d'armes appréhende un délinquant.
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par Invité Sam 13 Mai 2006 - 10:19

ho wind t'es gd ou quoi? clin d'oeil
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Sam 13 Mai 2006 - 10:23

Ludo34150 a écrit:ho wind t'es gd ou quoi? clin d'oeil


kesketudit ;traduit en français svp
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par Invité Sam 13 Mai 2006 - 10:25

donc réponse non.................. clin d'oeil
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Sam 13 Mai 2006 - 10:51

Ludo34150 a écrit:donc réponse non.................. clin d'oeil

pourquoi tu et gendarme toi ,moi j ais rien contre eux non mais ils faut en parler si ,ils existent ....................... donc !!!!!!


Dernière édition par le Sam 13 Mai 2006 - 16:49, édité 2 fois
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par Invité Sam 13 Mai 2006 - 14:25

c'est ce que j'avaios compris...merci pour eux alors...sympatoche ton topic
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par Nicovrr Sam 13 Mai 2006 - 15:19

plus 1 tres sympa ce topic merci panneaux

_________________
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Désolé de ma non présence ces derniers temps
Nicovrr
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Sam 13 Mai 2006 - 16:35

donc je continus si vous aimez
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Archer de la maréchaussée sous Louis IX vers 1470.
GENS D'ARMES ET POUVOIRS DE POLICE AU XVIIe SIECLE

Duels, guet-apens, tentatives d'enlévement, arrestations et jugements arbitraires rythment le roman de A. DUMAS. On ne sait à quelle garde se vouer entre celle du Roi, de la Reine ou du Cardinal. Mais que fait la police en "ces temps d'émeutes et de rixes perpétuelles"?

Le sens moderne du mot police désignant un service public chargé de la protection des personnes et de la sauvegarde de l'Etat n'existe pas au XVII° siècle.

Ce n'est qu' en 1667 sous le règne de Louis XIV
qu'un édit crée la charge de lieutenant (puis lieutenant général) de police de Paris. A partir de cette date naît un service spécifique chargé de la sécurité de la ville de Paris et de celle de ses habitants.

Cet édit résulte de plusieurs mois de travaux confiés à une commission intitulée commission de réformation de la justice présidée par Colbert en l'absence du Roi.

Cependant, les pouvoirs de police c'est-à-dire le pouvoir de contraindre existe comme l'attestent les prisons parisiennes, instruments de la répression pénale.

Que manquait-il alors à la police pour devenir ... la police? Il lui manquait l'indépendance.

Si la naissance de la police résulte de la réformation de la justice c'est parce que ces deux termes sont très voisins. Il n'y a pas sous l'Ancien Régime de cloisonnement entre les différents types de pouvoir. De fait, c'est le droit de justice qui confère le rôle de police; c'est parce qu'on a le droit de juger que l'on peut contraindre. Jusqu'en 1667 la police n'est donc qu'un accessoire de l'appareil de justice.

Comment - sans entrer dans la complexité du droit de justice exercé sous l'Ancien Régime- étaient assurés la sécurité des personnes et l'ordre public?

La charge de lieutenant général de police est attribuée à la ville de Paris , ville de résidence du Roi, avant de s'étendre à la fin du siècle à plusieurs grandes villes de France. Et c'est dans la première moitié du XX° siècle que la police municipale des grandes villes et des communes de plus de 10000 habitants est étatisée.

Dès l'origine, le lieutenant général de police de Paris dépend du Secrétaire d'Etat à la Maison du Roi, l'équivalent d'un ministre de l'intérieur. On notera qu'en 1667, La nomination de Gabriel Nicolas de La Reynie à la charge de lieutenant ( puis lieutenant général) de police suscite des propos particulièrement acerbes du Marquis de Sourches, Grand Prévôt de France et Grand Prévôt de l'Hôtel du Roi, à la tête de la Maréchaussée , ancêtre directe de ...la gendarmerie. D'un côté, la police (nationale) force civile qui dépend du ministère de l'intérieur, de l'autre, une gendarmerie d'origine militaire et qui le restera; soit deux forces, deux têtes pour coiffer la sécurité des citoyens et le maintien des institutions.
1536 : édit de Paris définissant les missions ( surveillance des "grands chemins")


Les origines de la gendarmerie


C'est en 1536, sous François 1er que s'organise la mission de la Maréchaussée, ancêtre directe de la gendarmerie.

Composée de troupes militaires recrutées par les prévôts (agents royaux militaires) dans les provinces, la Maréchaussée avait pour mission principale de surveiller et punir les gens de guerre c'est-à-dire les armées, notamment pendant leurs déplacements mais surtout lorsqu'elles occupaient les logements des habitants. La population craignait autant les bandits que les soldats puisque l'on note incendies, pillages, blés verts fauchés...

Cette "police" des armées en campagne était aux ordres des Maréchaux de France (d'où le terme de maréchaussée), eux-mêmes subordonnés plus tard au Secrétaire à la défense.

Voici posée la double origine militaire et rurale de la gendarmerie. Or, cette Maréchaussée pratiquait une justice particulièrement expéditive et sans appel. La corde était fréquente.

Avec François 1er, la compétence de la Maréchaussée s'étend aux civils. Elle perd peu à peu sa fonction strictement militaire puisque tous les auteurs de "crimes et vols de grands chemins" sont arrêtés par la Maréchaussée.
Ainsi, la police en tant qu'institution se développe au XVIIIème siècle. En 1708, est créé le corps des inspecteurs, en 1723, la police des librairies et le corps de gardes sur les boulevards, ancêtres de nos gardiens de la paix.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]uniforme
Tenue portée par les archers de la maréchaussée après l'ordonnance du 16 mars 1720 prise par le roi Louis XVI.

Cette tenue obligatoire et réglementaire comprend:

- un justaucorps descendant jusqu'aux genoux, en drap bleu de roi avec doublure, revers et parements rouges et boutons d'argent.
- veste et culotte chamois
- aiguillette de soie blanche,
- chapeau bordé d'argent,
- galons d'argent,
- ceinturon et bandoulière de buffle, bordés d'argent,
- bottines à boucles de cuivre.
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par Invité Sam 13 Mai 2006 - 21:18

On peu pas dire qu'ils faisaient dans le pratique à l'époque quoi
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par Invité Dim 14 Mai 2006 - 8:38

Chrb a écrit:On peu pas dire qu'ils faisaient dans le pratique à l'époque quoi

Effectivement, mais leur efficacité venait du fait qu'ils étaient respectés... ce qui est loin d'être le cas de nos jours... clin d'oeil
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par Invité Dim 14 Mai 2006 - 8:49

mapijo a écrit:
Chrb a écrit:On peu pas dire qu'ils faisaient dans le pratique à l'époque quoi
Effectivement, mais leur efficacité venait du fait qu'ils étaient respectés... ce qui est loin d'être le cas de nos jours... clin d'oeil
Ils n'étaient pas plutôt craint que respectés ? clin d'oeil sourire
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par Invité Dim 14 Mai 2006 - 11:39

bububen a écrit:
mapijo a écrit:
Chrb a écrit:On peu pas dire qu'ils faisaient dans le pratique à l'époque quoi
Effectivement, mais leur efficacité venait du fait qu'ils étaient respectés... ce qui est loin d'être le cas de nos jours... clin d'oeil
Ils n'étaient pas plutôt craint que respectés ? clin d'oeil sourire


aujourd'hui ni l'un ni l'autre...... pas content très énervé
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Dim 14 Mai 2006 - 20:32

Cavalier de la maréchaussée sous Louis XVI. L'ordonnance de 1769, remplace le justaucorps par l'habit à la française.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
vêtement plus ouvert et se portant par dessus la veste et le ceinturon.

En 1778, l'uniforme était le suivant:


- habit de drap bleu avec doublure rouge, revers et parements écarlates garnis d'agréments en galons d'argent,
- veste en drap chamois,
- culotte de peau de daim,
- cravate en velours noirs,
- bottes molles avec genouillères,
- chapeau bordé d'argent avec cocarde de bassin blanc;

- cheveux liés en queue avec une rosette noire,
- gants chamois,
- buffleteries jaunes (bandoulière bordée d'un galon d'argent)
- aiguillette blanche,
- galons d'argent.

Les origines de la police

La création de la charge de lieutenant de police en mars 1667 met la Maréchaussée et le guet aux ordres de Gabriel Nicolas de La Reynie, "premier flic de France".

G.N. de La Reynie est né en 1625 à Limoges
, dans une famille de grands commis de l'Etat, c'est-à-dire d'origine roturière dont l'ascension sociale vers la noblesse de robe est due à l'achat de charges publiques notamment judiciaires. A l'âge de vingt ans, il devient président d'un tribunal intermédiaire entre le Bailliage et le Parlement, le Présidial de Bordeaux.

Pendant la Fronde, il se distingue par sa fidélité à Mazarin et à Anne d'Autriche, ce qui le forcera à quitter la ville. Cependant il devient l'homme de confiance du Duc d'Epernon, gouverneur de Guyenne et en 1661 monte à Paris où il achète une charge de maître de requêtes au Conseil d'Etat. C'est à la fois une Cour de Cassation et une Cour de jugement administratif suprême où se recrutent les intendants, les ambassadeurs et les collaborateurs du Chancelier ou Garde des Sceaux, équivalent d'un ministre de la justice.

G.N. de La Reynie est remarqué par le Chancelier qui le fait participer à plusieurs commissions dont celles de la réformation de la justice où à son tour Colbert le distingue. C'est ainsi que la charge de lieutenant de police de Paris lui revient et à ce titre, il a en responsabilité le Châtelet. Il faut préciser que cette nouvelle charge n'est accompagnée d'aucun moyen pour créer une véritable politique de sécurité. Certes, G.N. de La Reynie peut aussi recourir au guet, à la Maréchaussée de l'Ile mais il lui faut s'imposer car les rapports ne sont pas faciles.
Tout d'abord, G.N. de La Reynie réorganise le corps de commissaires. Il obtient pour eux, un traitement régulier, des gratifications en cas de zèle et bons services.
Les différents quartiers de Paris se voient attribuer deux ou trois commissaires par quartier, chargés de dresser les procès-verbaux, de recevoir les plaintes des particuliers, de mener les enquêtes, de procéder à des arrestations sur ordre de la justice ou en cas de flagrants délits. Ces commissaires sont à l'origine de la police judiciaire d'aujourd'hui.

De même, les patrouilles se multiplient et un réseau d'indicateurs ou "mouches" plus ou moins rétribués se met en place à Paris et en province pour surveiller les suspects.

Cette expérience à Paris d'une police, organisée de façon cohérente et séparée de la justice, est étendue à partir de 1699 à la plupart des grandes villes du royaume.

Or, la police ce n'est pas seulement la sûreté,
même si l'on doit à G.N. de La Reynie l'éviction de la dernière cour des miracles de la capitale, mais c'est aussi la salubrité. La ville de Paris doit être une ville propre: il faut gérer le nettoyage et l'éclairage des rues, les problèmes de pollution... Il n'est pas rare de voir les commissaires et le lieutenant de police lui-même dresser des procès-verbaux aux bourgeois qui refusent de s'occuper de leurs ordures.

La police assure également le sauvetage des individus lors d'incendies ou d'inondations. D'ailleurs G.N. de La Reynie organise une sorte de garde spécialisée dans ce genre d'action: ce sont les ancêtres des pompiers qui dépendent encore aujourd'hui du préfet de police, successeur en 1800 du lieutenant général de police de Paris.

Sûreté, salubrité, sécurité mais aussi ordre...L'ordre implique à la fois les problèmes de circulation, de stationnement et de surveillance: surveillance des cabarets et tripots; surveillance des marchés où il s'agit de prévenir les motifs d'émeutes comme la fraude sur les poids ou les prix, l'accaparement du blé et la spéculation à la hausse.
Ainsi, la police en tant qu'institution se développe au XVIIIème siècle. En 1708, est créé le corps des inspecteurs, en 1723, la police des librairies et le corps de gardes sur les boulevards, ancêtres de nos gardiens de la paix.

Qu'en est-il en province? C'est sous Napoléon Bonaparte que se structure la police en province: en même temps que le lieutenant général de police de Paris devient en 1800, le Préfet de police de Paris, il est demandé aux villes comprises entre 5000 et 30000 habitants de créer une sorte de police municipale dont le commissaire nommé par le pouvoir central reste sous la responsabilité du préfet.
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Lun 15 Mai 2006 - 10:53

L'acte de naissance de la gendarmerie nationale fut signé par la constituante le 16 février 1791:
article 1: "La maréchaussée portera désormais le nom de gendarmerie nationale"
Gendarme à pied sous la révolution. L'uniforme de la maréchaussée est conservé dans son ensemble mais avec la cocarde tricolore. L'aiguillette blanche disparaît, le chapeau est orné d'un pompon sphérique rouge.
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Tenue portée par le gendarme à pied sous la révolution. Elle est fixée comme suit:

- habit de drap bleu de roi avec collet (à la française),
- revers et parements de drap écarlates, passepoilés de blanc,
- boutons en métal blanc portant l'inscription "force à la loi",
- pattes d'épaule en drap bleu, liserées d'écarlate,
- buffleteries blanches,
- veste en drap chamois,
- culotte en peau couleur naturelle,
- cravate noire,
- bottes conformes à celles des dragons,
- Chapeau bordé d'argent avec ganse et cocarde (plate et circulaire) aux couleurs nationales "bleu, blanc, rouge" et pompon sphérique rouge,

- Armement; un mousqueton avec baïonnette, un sabre.
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Mar 16 Mai 2006 - 9:00

Gendarme à cheval sous la révolution.

LA CAVALERIE SOUS LA REVOLUTION ET L'EMPIRE

La fin de la Monarchie (1789-1792)

La 1ère République (1792-1799)
Le changement des structures de l'Etat, l'émigration des cadres nobles, la démagogie et l'incompétence de leurs remplaçants, font de ces dix années une période d'expédients et d'improvisations. Dans les quelques phases de paix, le "bureau des fourrages et remontes" de l'administration militaire a tenté de faire fonctionner le système "Choiseul" : l'achat direct par les régiments. Mais, globalement la réalité fut différente. Ce fut le temps :

- des "levées" et des "réquisitions",
- des "marchés généraux" passés par l'administration avec les "marchands" et "munitionnaires" de tous poils, qui firent fortune,
- des "prises" sur l'ennemi,
- et des pillages des pays occupés.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tenue portée par le gendarme à cheval sous la révolution. Elle est fixée comme suit:

- habit de drap bleu de roi avec collet (à la française),
- revers et parements de drap écarlates, passepoilés de blanc,
- boutons en métal blanc portant l'inscription "force à la loi",
- pattes d'épaule en drap bleu, liserées d'écarlate,
- buffleteries blanches,
- veste en drap chamois,
- culotte en peau couleur naturelle,
- cravate noire,
- bottes conformes à celles des dragons,
- Chapeau bordé d'argent avec ganse et cocarde (plate et circulaire) aux couleurs nationales "bleu, blanc, rouge" et pompon sphérique rouge,

- Armement: un mousqueton avec baïonnette, un sabre et une paire de pistolets.

- Équipement du cheval: drap bleu bordé de blanc.
En 1789, la maréchaussée, incarnation de l'autorité royale, jouit d'une grande popularité, au point d'être qualifiée dans les cahiers de doléance, de "corps le plus utile de la nation".

La révolution elle même a bientôt besoin d'ordre. Elle reconduit dans ses attributions passées l'ancienne maréchaussée, rebaptisée gendarmerie nationale en 1791 et double ses effectifs. Seules disparaissent ses fonctions juridictionnelles peu conformes avec la théorie de la séparation des pouvoirs.
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Jeu 18 Mai 2006 - 9:27

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Le 24 primaire, an XIII ( 15 novembre 1804) la gendarmerie nationale devient "Gendarmerie Impériale"
Tenue du gendarme à pied de la gendarmerie impériale, avant 1812



- habit avec revers, parements et retroussis rouges,
- collet bleu,
- veste, culotte et gants de peau jaune,
- bottes à l'écuyère,
- trèfles, aiguillettes blanches à gauche pour les hommes (mélangée de soie bleue pour les gradés),
- trèfles, aiguillettes d'argent à droite pour les officiers,
- chapeau bordé d'argent (petite tenue),
- bonnet à poil ou bonnet d'ourson (grande tenue) avec visière en cuir verni et jugulaire blanche. Le sommet comporte une grenade blanche sur fond rouge,
- giberne garnie d'un aigle en cuivre,
- porte giberne ou baudriers et ceinturons jaunes, bordés de blanc.

Armement: mousqueton et sabre droit.

La tenue du gendarme à cheval sous la gendarmerie impériale, avant 1812

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] habit avec revers, parements et retroussis rouges,
- collet bleu,
- veste, culotte et gants de peau jaune,
- bottes à l'écuyère,
- trèfles, aiguillettes blanches à gauche pour les hommes (mélangée de soie bleue pour les gradés),
- trèfles, aiguillettes d'argent à droite pour les officiers,
- chapeau bordé d'argent (petite tenue),
- bonnet à poil ou bonnet d'ourson (grande tenue) avec visière en cuir verni et jugulaire blanche. Le sommet comporte une grenade blanche sur fond rouge,
- giberne garnie d'un aigle en cuivre,
- porte giberne ou baudriers et ceinturons jaunes, bordés de blanc.

Armement: sabre droit des grenadiers à cheval, et deux pistolets.

Il est à noter que les gendarmes portaient alors les cheveux en queue attachée à 25 millimètres de la nuque, avec un ruban fixé par une épinglette comportant une grenade d'argent. Le toupet devait être coupé en brosse.
Il est à noter que les gendarmes portaient alors les cheveux en queue attachée à 25 millimètres de la nuque, avec un ruban fixé par une épinglette comportant une grenade d'argent. Le toupet devait être coupé en brosse.

Après 1814, sa fidélité obstinée aux légalités constitutionnelles successives, la place, à chaque révolution, dans le camp des vaincus. Elle subi la concurrence répétée de la garde nationale. Pourtant, au 19ème siècle, les textes réglementaires, relatifs à la gendarmerie modifient peu à peu les grandes orientations de la loi de germinal an VI. Ces périodes de disgrâce ont aussi la vertu de forcer les gendarmes à se replier dans les campagnes. Ils y trouvent l'estime que PARIS leur refuse et enracinent pour longtemps la notoriété de l'institution.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par Invité Jeu 18 Mai 2006 - 14:23

je vois qu'ils n'avaient qu'un seul cheval pour ce déplacer, moins que sur l'actuelle Subaru, mais je me pause une question, y avait-il aussi des problèmes d'electronique?? mort de rire mort de rire mort de rire

parking boulet
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Jeu 18 Mai 2006 - 18:05

Tenue du gendarme à cheval de la gendarmerie impériale, après 1812.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
grande tenue:
- habit de drap bleu, avec retroussis écarlates, ornés d'une grenade,
- collet et revers en drap écarlate,
- parement de l'habit et patte de parement en drap bleu passepoilé de rouge,
- boutons frappés de l'aigle impériale, avec l'inscription"Gendarmerie Impériale" et le numéro de la légion,
- patte d'épaule en drap bleu, portée à droite,
- aiguillette en fil blanc montée en trèfle sur l'épaule gauche,
- veste en drap chamois (invisible sous l'habit),
- culotte en peau de daim s'arrétant sous le genou,
- buffleterie blanche,
- bottes de dragon,
- chapeau galonné d'argent avec macaron de laine rouge et un plumet rouge.
Après 1814, sa fidélité obstinée aux légalités constitutionnelles successives, la place, à chaque révolution, dans le camp des vaincus. Elle subi la concurrence répétée de la garde nationale. Pourtant, au 19ème siècle, les textes réglementaires, relatifs à la gendarmerie modifient peu à peu les grandes orientations de la loi de germinal an VI. Ces périodes de disgrâce ont aussi la vertu de forcer les gendarmes à se replier dans les campagnes. Ils y trouvent l'estime que PARIS leur refuse et enracinent pour longtemps la notoriété de l'institution.
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Ven 19 Mai 2006 - 9:50

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elève gendarme de la gendarmerie impériale de PARIS
après 1812


Ce corps, faisant le service dans les 117 départements et dans les 7 arrondissements maritimes, est, y compris les brigadiers et gendarmes qui en sont extraits pour former la légion d'élite, faisant partie de la Maison militaire de l'Empereur (Voyez la Maison militaire), composé de 18,173 hommes, dont 733 officiers.
Il se divise en 30 légions départementales, 59 escadrons, 126 compagnies, 400 lieutenances et 2882 brigades; savoir : 1913 à cheval et 969 à pied, de six hommes chaque, à l'exception de 37 à pied dans la 27e. légion, qui sont de dix hommes.
N’oublions pas, que la gendarmerie départementale à elle aussi fait partie de la Garde Impériale ! Suite à ses exploits à la bataille de Montereau du 18 février 1814. En effet, la gendarmerie commander par le capitaine Jean-Baptiste Dourthe, de la Légion d’Espagne, a reçu ses lettres de noblesses à la fin de l’empire. Un lettre spéciale, dictée par l’Empereur en son quartier impérial de Surville, le 19 février 1814, et adressée au général comte Drouot, aide-major de la Garde impériale. L'Empereur demande d'intégrez la gendarmerie à sa Vielle Garde. Ils ne feront partie de la Vielle Garde que 51 jours.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La gendarmerie impériale de
Napoléon de 1800 à 1815
La gendarmerie nationale a remplacé en décembre 1790 la vieille maréchaussée royale. Elle a pour tâche le maintien de l’ordre sur le territoire national. Aux heures sombres de la Révolution, l’appartenance à la gendarmerie est bien davantage fonction des allégeances politiques que des compétences. Aussi Bonaparte s’empresse-t-il d’épurer le corps de ceux "ayant contracté des habitudes vicieuses et contraires au bien du service" avant de la réorganiser en juillet 1801. Chaque département possède une compagnie divisionnaire divisée en brigades à cheval et à pied, composées chacune d’un sous-officier et de quatre hommes. Quatre départements forment une légion sous les ordres d’un colonel. L’objectif de Bonaparte est de faire de la gendarmerie "un corps autonome, mobile, libre d’agir avec la promptitude et le secret de l’organisation militaire". Un inspecteur général est placé à la tête de ce corps. Dépendant des ministres de la Police, de la Guerre et de la Justice, il jouit, en fait, d’une très large autonomie. C’est au général Radet que Bonaparte confie d’abord cette fonction, puis il le place, en décembre 1802, sous les ordres du futur maréchal Moncey, qui prend le titre de premier inspecteur général de la gendarmerie. Napoléon utilise le service de renseignements constitué par ce corps pour contrebalancer le pouvoir de Fouché, ministre de la Police. Il écrira en 1806 : "C’est la manière la plus efficace de maintenir la tranquillité d’un pays, et c’est une surveillance moitié civile, moitié militaire, répandue sur toute la surface, qui donne les rapports les plus précis".
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Sam 20 Mai 2006 - 22:02

Gendarme à cheval sous la gendarmerie royale
(règlement de 1826)


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Par ordonnance royale du 10 septembre 1815, la gendarmerie impériale devient
"la gendarmerie royale".
Tenue du gendarme à cheval sous la gendarmerie royale.

Grande tenue:

- habit de drap bleu, avec revers et retroussis rouges,
- collet, parement et patte de parement en drap bleu,
- chapeau de 197 mm sur le devant et de 270 mm derrière (le plus haut des chapeaux de gendarme),
- boutons argentés aux armes de France et inscription "gendarmerie royale",
- ceinturon et banderole de giberne chamois, bordés d'un galon blanc,
- culotte chamois,
- gants chamois à crispins,
- giberne-cartouchière avec grenade en cuivre,
- portefeuille de correspondance en cuir fauve en forme de sabretache.

Armement: sabre de cavalerie légère, modèle 1822


Nouvelles dénominations à la suite de la restauration de la Royauté. La Garde devient la Garde de Paris puis la Garde royale de Paris pour reprendre temporairement sa dénomination de Garde Impériale de Paris pendant les Cent-Jours de 1815 avant Waterloo. En 1816, sous Louis XVIII, la gendarmerie royale de Paris veilla à la sécurité à Paris jusqu'aux Trois Glorieuses de Juillet 1830. Cette Gendarmerie royale est issue de la fusion de la Garde Impériale et des Archers du Guet, police de Paris depuis 1254.

En 1830, elle fut transformée alors transformée en Garde Municipale de Paris et séparée de la Police (sergents de ville).
Sous Louis-Philippe, la Garde effectue des missions de maintien de l'ordre dans la capitale où se déroulent fréquemment des émeutes réprimées par la Garde.
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Dim 21 Mai 2006 - 20:04

Sous le second empire, par décret du 1er mars 1854, la gendarmerie royale devient
"la gendarmerie impériale".

un petit recapitulatif: parceque c est un peut obscur tout se revirement de situations

Le 10 janvier 1816, il y a exactement 190 ans, était créée la gendarmerie royale de Paris, succédant à la garde royale, elle-même à la garde impériale, ancêtres communs de la garde républicaine... Mais, plus largement, quelle est l’histoire de la gendarmerie ?

La garde républicaine et ses nombreux ancêtres

C'est Bonaparte qui crée en 1802 la première garde municipale de Paris. Avec 2 150 fantassins et 180 cavaliers, elle appartient à l'armée et non à la police. Elle doit contrôler les ports, les barrières, les préfectures, les mairies et les prisons parisiennes. Les cavaliers, quant à eux, remplissent des missions de d'ordonnance pour les maires, le préfet de la Seine et celui de Police. Composée de soldats aguerris, elle est fréquemment appelée à servir hors les murs de la capitale, voire hors des frontières de l'Empire. En 1813, elle prend le nom de gendarmerie impériale de Paris puis, du fait de l'abdication de Napoléon en 1814, de garde royale de Paris : un simple changement de dénomination car l'organisation, le service et l'uniforme du corps sont en partie maintenus. Arrivent les Cents Jours et le nom redevient gendarmerie impériale. Après Waterloo, Louis XVIII la réorganise sous le nom de gendarmerie royale de Paris, par l'ordonnance du 10 janvier 1816. Restée fidèle à Charles X lors de la révolution de Juillet 1830, elle se voit dissoute. Elle renaîtra plus tard sous le nom de garde républicaine, et garde aujourd'hui encore tout son prestige.

Changeant d'appellation au gré des régimes qui se succédèrent, la gendarmerie au XIXème siècle dut évoluer en même temps que la société pour subsister.


La Restauration rebaptisa la gendarmerie impériale en gendarmerie royale. Par la suite, durant la monarchie de Juillet et la seconde République, la gendarmerie devint départementale et le coq, emblème de la France de Louis-Philippe, remplaça les fleurs de lys sur les plaques et les boutons des uniformes de la gendarmerie.

Redevenue impériale par le décret de 1853, la gendarmerie fut sur tous les champs de batailles du second Empire.

A la naissance de la troisième République, la gendarmerie retrouve ses missions traditionnelles en métropole. Néanmoins, la politique de conquête coloniale l'entraîne aussi sur d'autres territoires.
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photo 1..Grande tenue:

- habit en drap bleu de roi avec retroussis en drap écarlate,
- pantalon bleu clair en cuir de laine, tissu croisé (ou pantalon de coutil blanc pour la tenue d'été,
- bouton portant l'empreinte d'un aigle avec la légende "gendarmerie impériale" et l'exergue "sécurité publique",
- chapeau en feutre imperméable (poil de lièvre)

Armement: mousqueton et sabre d'infanterie.
photo 2Tenue du gendarme d'élite à cheval sous le second empire (gendarmerie impériale)

Grande tenue:
- habit en drap bleu de roi avec retroussis en drap écarlate,
- pantalon de coutil blanc,
- bouton portant l'empreinte d'un aigle avec la légende "gendarmerie impériale" et l'exergue "sécurité publique",
- chapeau en feutre imperméable (poil de lièvre)
Armement: pistolet et sabre d'infanterie.

photo 3Tenue du gendarme départemental sous le second empire, gendarmerie impériale,

petite tenue:
- habit en drap bleu de roi avec retroussis écarlates,
- pantalon bleu clair en cuir de laine,
- bonnet de police pour le service courant modèle 1857 (dessus uni pour les sous officiers, dessus comportant un noeud hongrois en fil d'argent pour les officiers).
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Lun 22 Mai 2006 - 20:47

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Gendarme départemental à pied au début de la troisième république (avec bicorne) :
- corps boutonnant droit sur la poitrine au moyens de neuf gros boutons d'uniforme. Les bords sont ornés d'un passepoil écarlate.
- Sur le côté gauche du corsage, à la hauteur des hanches, une patte en drap du fond de l'effet, passe-poilée d'écarlate et doublée d'une basane en cuir noir, pour supporter le ceinturon
- collet en drap bleu foncé, échancré par devant, passe-poilé en drap pareil,. Il est orné dans l'angle, de chaque côté, d'une grenade brodée en fil blanc,
- parements en pointe, en drap bleu foncé, passe-poilés en drap écarlate,
- jupe ample dans son pourtour et non collante, à 100 millimètre de la pointe du genou, l'homme étant debout, ses bords verticaux sont passe-poilés en drap écarlate. Sur le pli de derrière de chaque pan de jupe est une patte simulant l'entrée d'une poche. Ces pattes taillées en accolade sont en drap du fond, passe-poilées en drap écarlate et garnies chacune de trois gros boutons d'uniforme y compris celui du haut qui marque la taille,
- boutons: ils portent au milieu une grenade avec cette légende au dessus: "Gendarmerie" et au dessous: "ordre public".

Ce n'est qu'avec la IIIème république que la gendarmerie retrouve la stabilité politique
nécessaire à l'accomplissement de ses missions. Elle est de tous les rêves de la république. Ambassadeur de la république au village, le gendarme renseigne autant qu'il réprime. Hors de la métropole, il est la cheville ouvrière de l'aventure coloniale. Brocardé, mais respecté, confirmé dans ses missions par le décret de 20 mai 1903, "pandore" a retrouvé sa place dans la vie de la nation.

Sous la troisième république, le gendarmerie impériale devient "gendarmerie nationale"
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tenue du gendarme départemental à cheval sous la troisième république (avec bonnet de police)

Tenue :
- corps boutonnant droit sur la poitrine au moyens de neuf gros boutons d'uniforme. Les bords sont ornés d'un passepoil écarlate.
- Sur le côté gauche du corsage, à la hauteur des hanches, une patte en drap du fond de l'effet, passe-poilée d'écarlate et doublée d'une basane en cuir noir, pour supporter le ceinturon
- collet en drap bleu foncé, échancré par devant, passe-poilé en drap pareil,. Il est orné dans l'angle, de chaque côté, d'une grenade brodée en fil blanc,
- parements en pointe, en drap bleu foncé, passe-poilés en drap écarlate,
- pantalon demi-collant de drap bleu clair, dit hongroise, avec bandes de drap bleu foncé,
- boutons: ils portent au milieu une grenade avec cette légende au dessus: "Gendarmerie" et au dessous: "ordre public".
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Ven 26 Mai 2006 - 10:06

gendarme départemental à cheval sous la troisième républiquee ..
Cette photographie est l'une des dernières représentations d'un gendarme portant un chapeau.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Gendarme à pied







La IIIème République

En 1870, elle prend le nom de Garde Républicaine. Elle est étroitement mélée à la Guerre de 1870 et à la Commune de Paris en 1871.
Lorsque les Prussiens approchent de Paris, l'infanterie et la cavalerie de la Garde participent aux combats et subissent des pertes humaines. A l'intérieur de Paris assiégée, la Garde porte assistance à la population et entraîne les recrues.
La Commune de Paris

Devant l'insurrection des Parisiens, le gouvernement de Tiers doit fuir Paris dans la nuit du 18 au 19 mars 1871. Les Gardes évacuent aussi Paris mais quelques uns sont capturés par la foule et jetés en prison. Trois cavaliers de la Garde sont arrêtés à la caserne des Célestins, ils seront jugés en mai et fusillés. Trente-trois gardes seront fusillés par la foule Rue Haxo.
Pendant ce temps, le reste de la Garde, replié à Versailles aux côtés du gouvernement, continue sa mission de protection des institutions. La Garde ne prend pas part au second siège de Paris ni à l'écrasement des Communards. Elle réintègre ses quartiers parisiens à l'automne 1871.
Retour au calme

Sous la IIIème République, ses missions de protection de tous les instances de pouvoir et de service d'apparat sont définies. Elle conserve toujours de nos jours ce rôle. La relève de la Garde à l'Elysée n'est pas sans rappeler aux yeux des curieux les fastes des Gardes de Londres.

Ses effectifs diminuent mais elle veille aussi aux lieux publics (Théâtres, bals populaires, abattoirs de la Villette). Dans le cadre des missions de maintien de l'ordre, un détachement cycliste de 200 Gardes est créé.

La musique de la Garde effectuent des tournées en France et en Europe.

La Garde intervient aussi à l'étranger et aux colonies (Crète, Tonkin, Chine), et pendant la Première Guerre Mondiale.

Tenue du Gendarme d'Afrique en 1841.......Tenue du gendarme départemental à cheval sous la troisième république 1904


1841[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Gendarme départemental à cheval au début du siècle. 1904 met fin à la silhouette familière du gendarme avec son bicorne et la poitrine barrée de la banderole en buffle, piquée en jonc, blanchie et jaunie.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Gendarme départemental à pied au début du siècle. 1904


Tenue:
- corps boutonnant droit sur la poitrine au moyens de neuf gros boutons d'uniforme. Les bords sont ornés d'un passepoil écarlate.
- Sur le côté gauche du corsage, à la hauteur des hanches, une patte en drap du fond de l'effet, passe-poilée d'écarlate et doublée d'une basane en cuir noir, pour supporter le ceinturon
- collet en drap bleu foncé, échancré par devant, passe-poilé en drap pareil,. Il est orné dans l'angle, de chaque côté, d'une grenade brodée en fil blanc,
- parements en pointe, en drap bleu foncé, passe-poilés en drap écarlate,
- jupe ample dans son pourtour et non collante, à 100 millimètre de la pointe du genou, l'homme étant debout, ses bords verticaux sont passe-poilés en drap écarlate. Sur le pli de derrière de chaque pan de jupe est une patte simulant l'entrée d'une poche. Ces pattes taillées en accolade sont en drap du fond, passe-poilées en drap écarlate et garnies chacune de trois gros boutons d'uniforme y compris celui du haut qui marque la taille,
fin du bicorne.
- le képi: doit mesurer 100 mm devant et 130 mm derrière avec un calot de 170 mm en longueur sur 130 mm en largeur lui donnant ainsi une forme plus que cylindrique.
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Mar 6 Juin 2006 - 14:46

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Gendarme prévôtal à pied de la grande guerre (1914-1918)


La tenue pendant la campagne 1914-1918 a été fixée par la notice descriptive du 9 décembre 1914.
L'innovation majeure est le remplacement définitif de la tunique par la vareuse, vêtement moins ajusté, sans patte de parement mais garni de poches, ainsi que l'adoption de la couleur bleu clair, ou bleu horizon pour la vareuse, la culotte, le képi et les bandes molletières.
- vareuse en drap bleu clair, à 5 boutons, à collet droit, avec écusson noir à grenades blanches,
- culotte en drap bleu clair à passepoil blanc,
- Képi bleu clair, sans galon, ni passepoil, ni insigne,
- équipements en cuir fauve,
- casque modèle 1913

Gendarme à cheval de la grande guerre (1914-1918)




La tenue pendant la campagne 1914-1918 a été fixée par la notice descriptive du 9 décembre 1914.
L'innovation majeure est le remplacement définitif de la tunique par la vareuse, vêtement moins ajusté, sans patte de parement mais garni de poches, ainsi que l'adoption de la couleur bleu clair, ou bleu horizon pour la vareuse, la culotte, le képi et les bandes molletières.
- vareuse en drap bleu clair, à 5 boutons, à collet droit, avec écusson noir à grenades blanches,
- culotte en drap bleu clair à passepoil blanc,
- Képi bleu clair, sans galon, ni passepoil, ni insigne,
- bottes en cuir noir,
- équipements en cuir noir,
- casque modèle 1913
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exclamation Re: les debuts de la gendarmerie

Message par wind13 Mer 7 Juin 2006 - 18:48

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Gendarme départemental à cheval en 1926

Le texte fondamental de l'époque fut constitué par la "description de l'uniforme de la gendarmerie" publié le 1er octobre 1926.

Grande tenue: (arme à pied)
- vareuse en drap bleu foncé avec collet droit orné dans chaque angle d'une grenade argentée, et possédant 4 poches et des brides d'épaules en galon d'argent; boutons nickelés avec au centre un grenade, faux col blanc et régate noire,
- pantalon de drap bleu gendarme avec bande en drap bleu foncé,
- trèfles et aiguillettes en fil blanc,
- buffleteries blanches,
- brodequins noirs,
- gants blancs

L'arme à cheval (supprimée par extinction au 31 décembre 1937):
- tenue semblable à l'arme à pied avec jupe de la vareuse doublée d'escot rouge pour former retroussis,
- culotte de drap bleu gendarme avec bande en drap bleu foncé,
- jambières en cuir avec éperons de la chevalière.
la suppression du gendarme départemental à cheval a eu lieu le 31 décembre 1937)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Une brigade de la Sarthe (les vélos sont déjà là)

(1933)
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